Au cœur du sud de la France, l’université de Montpellier accueille une vitrine permanente de la pharmacopée coréenne. Cette initiative inédite du KIOM marque une passerelle entre deux cultures médicales, à la fois historiques et en pleine redécouverte. Le musée de la pharmacie Albert Ciurana devient ainsi le tout premier en Europe à accueillir un espace dédié aux traitements asiatiques ancestraux.
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Un musée historique en pleine renaissance
Caché dans la faculté de pharmacie de Montpellier, le musée Albert Ciurana abrite une collection exceptionnelle. Son droguier historique compte près de 10 000 échantillons et objets liés à l’histoire pharmaceutique. L’ouverture de cette section coréenne enrichit une démarche scientifique rare : mêler patrimoine occidental et connaissances orientales.
Une coopération franco-coréenne renforcée
Ce projet est le fruit d’une collaboration durable entre le KIOM et l’université de Montpellier. L’exposition temporaire consacrée au Donguibogam, encyclopédie médicale rédigée par le docteur Heo Jun au 17ème siècle, a été déterminante. Son succès a entraîné la création de cette présence permanente. La médecine traditionnelle coréenne s’offre ainsi une vitrine durable en France.
Une pharmacopée millénaire présentée en Europe
La nouvelle section du musée présente 50 spécimens coréens utilisés en médecine orientale. Parmi eux, des plantes iconiques comme le ginseng rouge, l’angélique coréenne, ou encore la cannelle asiatique. Tous les produits ont été collectés et analysés par des chercheurs du KIOM, avec une précision botanique et médicale.
Des objectifs culturels et scientifiques conjoints
L’objectif ne se limite pas à l’exposition. Le projet vise à favoriser des échanges universitaires, des recherches croisées et la diffusion de savoirs anciens. Montpellier, ville médicale historique, devient un pont vers la réévaluation contemporaine de la médecine orientale dans un cadre européen.
La Corée promeut son savoir ancestral à l’international
Le KIOM n’en est pas à son coup d’essai. Cet institut basé à Daejeon multiplie les coopérations internationales pour faire rayonner la médecine coréenne. De la publication de revues scientifiques à l’organisation de colloques, cette initiative à Montpellier s’inscrit dans une stratégie plus large.
Une médecine encore méconnue du grand public
Si la médecine chinoise est relativement connue, celle de la Corée reste plus confidentielle en Europe. Pourtant, elle repose sur des bases solides : thérapies à base de plantes, acupuncture, équilibre des flux corporels. L’exposition aide à mieux comprendre ces pratiques parfois jugées ésotériques mais fondées sur des siècles d’observation.
Une initiative saluée par les visiteurs
Depuis son ouverture, la section attire autant les curieux que les professionnels de santé. Le dialogue entre les méthodes modernes et les remèdes anciens suscite l’intérêt. Des ateliers, visites guidées et publications complémentent l’exposition.
Cet article explore l’implantation de la médecine traditionnelle coréenne à Montpellier comme un signe d’ouverture croissante à la diversité médicale, où science, culture et héritage s’entrelacent au bénéfice de tous.


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