La Corée du Sud est aujourd’hui au cœur d’une contradiction flagrante : hôte du sommet antipollution mais aussi grand consommateur de plastique, notamment dans l’industrie de l’emballage. Analysons comment ce pays, connu pour ses innovations technologiques, gère le défi grandissant de la pollution plastique.
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Un paradoxe environnemental
La Corée du Sud, malgré sa position de leader dans l’organisation de sommets environnementaux, est en proie à une utilisation massive de plastiques, surtout dans les secteurs de l’alimentation et du commerce. Cette situation paradoxale se révèle alors que le pays accueille une conférence majeure des Nations Unies visant à éliminer la pollution plastique à l’échelle mondiale.
L’ubiquité du plastique dans le commerce
Dans les rues de Séoul, l’usage du plastique est partout, des petites boulangeries aux grandes surfaces. Par exemple, chez Ops, une pâtisserie renommée, chaque produit, déjà emballé, est reconditionné dans du plastique au moment de la vente. Cette pratique est courante, même pour des produits déjà protégés par une couche de plastique, révélant une dépendance profonde à ces matériaux.
L’impact des enseignes commerciales
Les grandes chaînes telles que Paris Baguette et Paris Croissant ne dérogent pas à cette règle. Elles proposent des produits dont chaque unité est emballée individuellement en plastique, augmentant ainsi considérablement la quantité de déchets générés par le pays.
Explosion des déchets plastiques
Entre 2019 et 2022, la Corée du Sud a vu sa production de déchets plastiques bondir de 31 %, atteignant les 12,6 millions de tonnes. Ce chiffre alarmant interpelle quant à la capacité du pays à gérer cette situation, surtout en période de sommet international.
Défis et engagements internationaux
La ville de Pusan est devenue le théâtre des négociations pour un traité mondial ambitieux. L’objectif est clair : mettre un terme définitif à la pollution plastique. Cependant, les pratiques quotidiennes en Corée du Sud montrent que le chemin sera long et semé d’embûches.
Réactions et mobilisations
Face à ce constat, diverses réactions émergent au sein de la société civile et des institutions. Des appels à une régulation plus stricte de l’utilisation du plastique dans l’industrie sont lancés, espérant influencer les décideurs lors du sommet.
Vers une solution durable?
L’avenir de la gestion des déchets plastiques en Corée du Sud est incertain. La pression internationale et locale pourrait conduire à des changements significatifs dans les politiques de production et de recyclage du plastique.
Cet article explore la situation paradoxale de la Corée du Sud, qui, tout en se positionnant comme leader dans la lutte contre la pollution plastique, peine à réduire sa propre dépendance aux emballages plastiques. Les défis sont nombreux, mais la volonté de changer reste un espoir pour l’avenir.
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