La Cour Suprême de Corée du Sud a confirmé la peine de prison avec sursis de Kim Sang Kyo, premier lanceur d’alerte du scandale ‘Burning Sun’. Accusé de plusieurs délits, dont des attouchements sexuels, il avait initialement prétendu vouloir protéger une femme, une affirmation jugée fausse par les tribunaux.
Les événements de la nuit du 24 novembre 2018
Le 24 novembre 2018, Kim Sang Kyo s’est rendu au club nocturne ‘Burning Sun’. Ce soir-là, il a été agressé par plusieurs agents de sécurité du club. Lorsque la police est arrivée, Kim Sang Kyo a affirmé qu’il avait tenté de protéger une femme qui était traînée contre son gré et qu’il avait été sorti du club par les agents de sécurité pour cette raison. Cependant, la version du club était différente, accusant Kim Sang Kyo d’avoir agressé sexuellement plusieurs femmes. Kim Sang Kyo a finalement été arrêté en tant que suspect.
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Les résultats de l’enquête policière
L’enquête policière a révélé que 4 femmes avaient admis avoir été harcelées sexuellement par Kim Sang Kyo, et 3 d’entre elles ont affirmé que Kim les avait molestées. Kim a été transféré à la justice pour des accusations comprenant attouchements en public, entrave aux affaires et diffamation.
Le verdict initial et l’appel
Le tribunal a initialement déclaré Kim Sang Kyo coupable de molestation et d’entrave aux affaires, le condamnant à 1 an de prison avec sursis de 2 ans, ainsi qu’à 40 heures de cours de prévention contre la violence sexuelle et 80 heures de service communautaire. Le tribunal a rejeté la déclaration de Kim selon laquelle il avait tenté de « protéger une femme d’être molestée ».
Kim a fait appel du verdict, mais le tribunal a de nouveau statué contre lui. Après un autre appel, la Cour Suprême a également maintenu le verdict initial, confirmant que Kim Sang Kyo était devenu le premier lanceur d’alerte de ‘Burning Sun’ par rancune en raison de ses propres actions malveillantes.
La réaction publique et les implications
La confirmation de la peine de Kim Sang Kyo par la Cour Suprême a suscité des réactions mitigées dans le public. Alors que certains saluent la décision de justice comme étant juste, d’autres continuent de débattre des circonstances entourant l’affaire ‘Burning Sun’. Cette affaire met en lumière les complexités des allégations de harcèlement et des motivations des lanceurs d’alerte dans des contextes hautement médiatisés.
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