‘ The Nice Guy ‘ cartonne dès son lancement : le retour de Lee Dong Wook fait sensation sur jTBC

Dès ses deux premiers épisodes, cette série portée par un duo de stars marque des débuts prometteurs avec des audiences solides et une ambiance sombre qui intrigue.

Un gangster au cœur tendre, une romance impossible et une ambition artistique étouffée : voilà les ingrédients d’un cocktail émotionnel détonant qui commence à faire parler de lui. Diffusé depuis le 18 juillet sur jTBC, ce thriller coréen baptisé « The Nice Guy » bénéficie déjà d’une réception très favorable, aussi bien dans les chiffres que dans les premiers retours critiques.

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Un personnage principal entre violence et innocence

Le héros de cette nouvelle série n’est autre que Park Seok Chul, interprété par Lee Dong Wook, acteur apprécié pour ses rôles sombres et nuancés. Incarnant un héritier de troisième génération d’une famille de gangsters, il surprend ici par sa personnalité à double facette : brutal dans ses actes, mais profondément attachant dans ses intentions. Ce contraste apporte une épaisseur psychologique qui capte l’attention du public dès les premières scènes.

Une héroïne qui rêve d’échapper à son destin

Face à lui, Kang Mi Young, campée par Lee Sung Kyung, ajoute une note de douceur et de tension dramatique. Aspirante chanteuse, elle se bat contre les déterminismes sociaux pour faire entendre sa voix. Sa relation avec Park Seok Chul, entre passé commun douloureux et attirance réciproque, apporte une charge émotionnelle forte à l’intrigue. Leur dynamique attire immédiatement la sympathie du spectateur, tout en posant les bases d’un récit riche en conflits.

Des audiences plus que prometteuses dès le départ

D’après les chiffres de Nielsen Korea, le drama a démarré avec une audience nationale moyenne de 3,0 %, un taux déjà élevé pour une première sur la chaîne jTBC. Le deuxième épisode, diffusé dès le lendemain, affiche une légère progression à 3,2 %, ce qui laisse entrevoir un bouche-à-oreille efficace. À titre de comparaison, la plupart des dramas de jTBC démarrent en dessous des 2,5 %, ce qui confirme l’intérêt marqué du public pour cette série.

Une ambiance pesante mais maîtrisée

Ce qui frappe dès les premières minutes, c’est l’ambiance visuelle du drama : décors froids, éclairages contrastés, musique grave. Le ton est donné, et les amateurs de thrillers psychologiques s’y retrouveront. Sans jamais tomber dans le grotesque, la série aborde des thématiques sombres : héritage criminel, trahison familiale, renoncement à soi. Chaque plan semble pesé, chaque ligne de dialogue sert l’intensité du moment, créant un univers cohérent et prenant.

Une production visiblement bien huilée

La mise en scène est assurée avec soin, jouant sur une réalisation sobre mais percutante. La caméra suit les acteurs de près, accentuant les regards, les hésitations, les tensions invisibles. Les flashbacks sont utilisés avec parcimonie mais efficacité, permettant de découvrir les blessures enfouies des deux protagonistes. On sent également un budget bien investi, notamment dans les scènes nocturnes et les décors urbains.

Une stratégie de diffusion intelligente

Le choix de programmer les deux premiers épisodes sur deux jours consécutifs a clairement porté ses fruits. Cela permet au public de s’immerger rapidement dans l’histoire et de créer un attachement immédiat aux personnages. Voici un tableau comparatif des audiences récentes de dramas similaires sur jTBC :

Ces données montrent que The Nice Guy démarre mieux que bon nombre de productions similaires, même si des mastodontes comme Reborn Rich font figure d’exception.

Un bouche-à-oreille en train de s’installer

Sur les réseaux sociaux, les hashtags liés à la série commencent à apparaître dans les tendances coréennes, notamment autour des performances d’acteurs et de la qualité de la narration. De nombreux fans saluent la chimie entre Lee Dong Wook et Lee Sung Kyung, tandis que d’autres s’interrogent sur la direction que va prendre l’histoire. L’intrigue soulève déjà plusieurs théories, notamment autour du passé criminel de Park Seok Chul et des ambitions cachées de Kang Mi Young.

Cet article explore la performance de Lee Dong Wook dans un rôle à contre-emploi, la profondeur émotionnelle de l’héroïne, les premiers chiffres d’audience solides, la qualité de l’ambiance visuelle, la pertinence du rythme de diffusion, la stratégie de production payante et l’émergence rapide d’un engouement en ligne.

Crédit : JTBC